Archives par mot-clé : LINUX

Les subtilités de SUDO

Sous Ubuntu, il n’est pas nativement possible de se connecter directement avec le compte root. Il faut se connecter sur un compte utilisateur puis passer par SUDO. On tape sudo nom de la commande, et la commande est exécutée avec les droits root. Mais sudo dispose d’options souvent méconnues et qui peuvent pourtant être bien utiles. En voici un petit panel.

sudo -k

termine une session sudo éventuellement ouverte, cela assure que la prochaine instruction sudo demandera le mot de passe.

sudo -s

Ouvre le shell spécifié dans /etc/passwd pour l’utilisateur cible (root par défaut).

sudo -i

Ouvre le shell et importe l’environnement utilisateur (root par défaut).

sudo -E

Préserve l’environnement du shell depuis lequel la commande est lancée.

sudo -u foo

Lance la commande en tant qu’utilisateur foo.

sudo -g bar

Lance la commande avec le groupe bar (le groupe spécifié est le groupe primaire de l’utilisateur cible indiqué dans /etc/passwd).

sudo -i -u foo

Permet de se loguer en tant que l’utilisateur foo (ne pas utiliser ces options pour root).

 

Il peut également être utile d’activer le compte root.

sudo passwd root

Ou de désactiver le compte root.

sudo usermod -p '!' root

Restaurer une base de données GLPI

J’ai dû déplacer plusieurs instances de GLPI. Entendez par là déplacer les fichiers et les bases de données GLPI d’un serveur à une autre. Cette opération ne pose pas de difficultés particulières, si ce n’est qu’à l’arrivé, les caractères accentués apparaissent mal. Voici la procédure a appliquer pour restaurer la base de données GLPI en conservant le bon encodage.

Créer la base de données en forçant l’encodage en UTF8, puis créer un utilisateur MySQL et lui donner tous les droits sur la base de données.

# create database databasename character set utf8;
# grant all privileges on databasename.* to 'user'@'localhost' identified 
by 'P@ssw0rd';

Importer la sauvegarde SQL de GLPI dans la base de données.

# mysql -u root -pP@ssw0rd --default-character-set=utf8 database < backup.sql

 

GNU/Linux: Remonter une partion read only en read/write

Certaine partition GNU/Linux sont parfois montée en lecture seule. Par exemple, c’est cas de la partition système de l’OS orienté media center « OpenElec ».Dans mon cas, un serveur d’entreprise hébergeant une base Oracle a redémarré (volontairement s’entend) alors que les volumes iscsi configurés dans le fstab n’étaient pas joignables. Résultat, le serveur a redémarré sans les volume, avec une partition système en lecture seule. Impossible donc de modifier le fstab.Pour s’en sortir, il y’a juste une petite commande à lancer permettant de remonter la partition en écriture.

mount -o remount,rw /partition/identifier /mount/point

ex:

mount -o remount,rw /dev/mapper/vg_server-lv_root /

SCP : des espaces dans le chemin

Je ne comprends pas comment j’ai pu utiliser scp (Secure Copy) toutes ces années sans jamais être confronté à ce cas: des espaces dans le chemin!! Lorsque la source est distante (on essai de récupérer un fichier distant sur le serveur local en SCP), les espaces posent problème, et le chemin n’est pas reconnu. Dans ce cas, il ne suffit pas d’ajouter un antislash pour échapper l’espace, ou entourer de double quotes le chemin. Il faut sortir l’artillerie lourde! entourer le chemin de double quotes ET échapper les espaces avec un double antislash.

scp -r username@servername:"/home/leseb/Dossier\\ Espace" /dest/

Il en va de même pour échaper les caractères spéciaux.

GNU/Linux: Mettre une tâche en background après lancement

Il m’arrive de lancer une commande sous Linux, la plupart du temps en remote shell SSH. Puis, pour une raison ou une autre, je dois fermer la fenêtre depuis laquelle je l’ai exécutée. Cela arrive notamment lorsque je lance des transferts de fichiers volumineux en SFTP d’un serveur à un autre, et que j’ai encore oublié de faire un nohup. Pour que la commande ne s’arrête pas inopinément à la fermeture de la fenêtre, il serai bien de pouvoir la passer en tâche de fond après l’avoir lancée… Et bien on peut!!

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adapter le nombre d’inodes lors du formatage ext4

Ce matin, un serveur utilisé comme proxy n’allait pas bien. Plusieurs services, et notamment les services proxy (Squid, squidGuard, SARG), refusaient de démarrer, privant ainsi les quelques 500 utilisateurs d’Internet dés le matin. Après une courte analyse, il s’avère que la partition contenant les fichiers d’analyse des logs (de tous petits fichiers HTML générés par le logiciel SARG) n’était pas pleine en termes d’espace disque, mais le pourcentage d’inodes utilisés était de 100%.

En effet, la partition n’a pas été « taillée » pour accueillir un grand nombre de petits fichiers, très consommateur en inodes. Voici comment partitionner une partition en ext4 et en adaptant le nombre d’inodes.

Le fichier /etc/mke2fs.conf contient des configurations de formatages pré définies. La configuration « default » est appliquée si rien n’ai précisé. Pour les petits fichiers, il existe une configuration prédéfinit nommée « small ».  On peut appliquer cette configuration lors du formatage d’une partition via la commande mkfs.ext4 :

mkfs.ext4 -T small /dev/sda1

Il est également possible d’affiner les paramètres concernant les inodes en utilisant les connecteurs –i (inode ratio : plus le ratio est grand, plus le nombre d’inodes est petit) et -I (taille d’un inode).

Vim et coloration syntaxique sous debian

Je continue mes retrouvailles avec Debian (Squeeze). Cette fois c’est l’éditeur de texte VI qui me pose problème. C’est puissant, et c’était certainement très utilisé à une époque, mais à part quelques commandes dont je me sers au quotidien, je n’ai jamais vraiment réussi à maitriser VI. Je passe donc à VIM avec coloration syntaxique, histoire de m’y retrouver.

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Créer et monter une partition sous Linux (FSTAB)

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas ajouté un disque dur sous GNU/Linux après l’installation de l’OS. Depuis la dernière fois, certaines choses ont changées, notamment au niveau du montage par fstab. Les disques ne sont plus repéré par leur nom, mais par un UUID.  Voici la procédure pour créer une partition, formater et monter la partition via fstab.

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